Sombrelance du Lac

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Enfin, son palefroi était arrivé! Elle l'avait acheté à un nobliau local. Le cheval était celui de l'héritier de la maison, mais son caractère placide ne convenait plus au jeune homme. Aussi l'avait-elle obtenu pour un prix raisonnable. Quelques battements de cils et un peu d'or en plus, un palefrenier l'amenait directement dans les enclos du Lac.

Filant dès la fin de son entrainement avec Cobolte, elle se précipita vers les écuries. Il était là. Beau palefroi de race germanique, soit, mais noir comme la nuit, et doux comme un agneau. Pratique pour commencer. De toutes façons elle ne pourrait pas commencer à manier l'épée avant plusieurs mois, alors elle aurait le temps de progresser avec Sombrelance.

Le cheval était là. Au fond du pré. Elle s'accouda à la barrière et le regarda courir. Puis, prenant son courage à deux mains, elle entra dans l'enclos. Le grand hongre trottina vers elle. Elle ne bougea pas. Elle l'attendit, près de la barrière. Il s'immobilisa près d'elle. elle tendit une main, qu'il renifla avant de souffler doucement.

Les présentations étant faites, elle prit la bride par la main et fit un pas. Sombrelance avança également, restant à sa hauteur. Elle fit le tour de l'enclos, et le cheval suivait. Elle souriait.
Elle s'arrêta de nouveau près de la barrière. Le frison lui donna un petit coup de naseau dans l'épaule. Oui. Elle comprenait ce qu'il voulait.

Elle regarda à droite. Regarda à gauche. Personne. Pas de Cobolte dans la parages pour lui dire qu'elle faisait une bêtise. Elle grimpa sur la barrière et enfourcha lestement Sombrelance. A cru. Le palefroi ne broncha pas. Elle lui donna un petit coup de talon, et il se mit au pas. Elle le laissa se diriger seul un instant, puis essaya de se faire comprendre en tirant doucement sur la bride. Elle effectua ainsi brillamment un tour d'enclos. Ravie, elle fit presser l'allure au cheval, l'enserrant de ses cuisses pour ne pas glisser de son dos. Sa monture passa au trop, qu'elle trouva fort inconfortable, puis au petit galop. elle lâcha la bride et s'accrocha à la crinière et le laissa filer.

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Jo regardait Breiz sur son beau frison elle se debrouillait trés bien, elle avait fiere allure sur sa monture et l'entrainement était important, Jo adorait mettre Zirco au galop et prendre le vent dans son visage laissant
ses cheveux au vent, Zirco était different il était de ces origines fougueuse et caracteriel mais entre lui et Jo il y avait une grande complicité, le premier jour Zirco était venu à elle naturellement, attiré l'un par l'autre.

Toute les routes qu'ils avaient ensemble, il avait connu le chagrin de Jo ses bonheurs et joies il avait bien mérité aujourd'hui un peu de repos. Mais bon il fallait reprendre l'entrainement elle se dirigea vers son enclos le palefrenier avait bien traité son Zirco.
Zirco reconnu le pas de sa maitresse il tapa du sabot comme à son habitude, Jo lui caressa le naseau en y posant sa joue et chuchota à son merveilleux ami... Mon étalon comme je t'aime Zirco nous partirons plus c'est fini, enfin si juste pour reccuperer mes affaires à Autun et aprés fini nous resterons à Macon comme j'en ai toujours eu le désir.

Jo sortit Zirco de son box lui caressa le flan le sella et graimpa dessus, tout en le caressant elle tapota doucement son flan pour qui marche au pas et sorte de l'écurie, une foi dehors elle respira profondement le mit au trot jusqu'au terrain d'entrainement, un foi à l'interieure elle envoya son mot tout en tapant plus fort ses flans pour que Zirco galope elle voulait ses cheveux au vent... Yeeeee!! Zirco Zirco galopa Jo serra bien ses cuisses contre lui le vent fouettait ses joues ses cheveux s'emmelaient et une sensation de liberté pris tout son esprit, elle arriva au niveau de breiz qui galopait aussi... héééééééééé!! ma belle tu t'éclate hein! fait quand meme attention au bébé il doit se demander ce que fait sa mere à le gigoter comme ca Jo fit un grand sourire à Breiz.

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Breiz vit Jo arriver à sa hauteur. Elle se redressa instinctivement, et le cheval ralentit, jusqu'à passer au pas.

Coucou! t'inquiète pas je n'ai pas été vite, j'ai trop peur de tomber et de faire du mal au bébé. Je n'avais même pas prévu de lui monter dessus tu sais... Mais il est si gentil et si calme... J'ai eu envie...

Un peu fatiguée tout de même, elle arrêta le cheval, ou tout du moins essaya jusqu'à ce que le palefroi consente à s'arrêter. Elle en descendit du mieux qu'elle put et le tint par la bride.

Tu veux que je t'ouvre la barrière Jo? Zirco à l'air de vouloir courir...

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Jo discuta un moment avec Breiz elle était si contente d'être la pres de son amie et qui de plus
allait donner la vie, Jo pensa qu'elle avait mis il y a pas si longtemps ce projet en route mais que
la vie en avez decidé autrement pou elle.

Citation :: Tu veux que je t'ouvre la barrière Jo? Zirco à l'air de vouloir courir...

Breiz était quelqu'un de bien elle adorait son amie comme si s'était une soeur n'ayant plus de famille enfin juste plus qu'une soeur en bretagne qui avait le feu du voyage Jo retrouvait cette amitié familiale qu'elle adorait, elle avait aujoud'hui mis en vente ses champs car bien décidé enfin pour toute de revivre à Mâcon et pis il y avait
aussi quelqu'un qui lui donnait encore plus envie d'y vivre.

sortit de ses pensées Jo repondit à Breiz...

Oui je vais le faire courrir il a besoin d'exercice ca fait 2 jours qui reste la sans rien faire le feneant... tout en parlant elle se pencha sur l'encolure de Zirco en l'embrassant et chuchotant à son oreille... tu croyais pas que tu allait flaner comme ça tout les jours...

dés que tu auras mis ton enfant cheri au monde je te ferais essayer Zirco t'inquiete pas il est fougueux mais il sait aussi m'écouter nous avons le meme caractere lui et moi.

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Breiz ouvrir la barrière et regarda Jo s'élancer avec Zirco. Vrai, le cheval filait comme le vent...

Quand ils furent au loin, Breiz entraina Sombrelance vers les écuries. Le soir tombait, et le palefroi avait bien mérité un bouchonnage énergique suivi d'une ration d'avoine.

Elle attacha son palefroi à un anneau prévu à cet effet dans le mur de l'écurie, et s'occupa longuement de lui, avant de l'emmener à son boxe et de le nourrir.

Elle savait qu'il y avait des palfreniers pour s'en occuper mais elle tenait à le faire elle même, du moins tant qu'elle le pouvait.

Quand son cheval fût bien installé, elle retourna à son bureau.

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Il était tôt ce matin là. Elle louvoyait entre les nappes de brume qui encerclaient le château. Elle entra silencieusement dans l'écurie et se glissa dans le boxe de Sombrelance. Elle flatta l'encolure du hongre et murmura à son oreille. Puis elle lui donna sa ration d'avoine du matin et l'étrilla.

Puis elle lui lui passa sa bride, et sortit avec lui du box. Le soleil montait lentement dans le ciel. Elle avait prévu de le lâcher dans le pré.
Mais le matin était trop beau. Elle s'aida de la barrière et de hissa sur son dos. Elle savait qu'elle ne devrait pas, que ce n'était pas bon surement mais...
Elle était si bien sur son dos. Elle le guida lentement vers le lac.

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Soïs, comme elle en avait maintenant pris l'habitude, avait à nouveau fui Manfroy. Elle avait passé la nuit au château, assise dans le coin d'un couloir, et s'était donc réveillée plutôt tôt. Le bruit, le froid et tout un tas d'autres facteurs avaient joué en sa défaveur. Ayant moyennement bien dormi, la jeune fille se dirigea donc vers la sortie et le lac où elle aimait se promener. Pourtant se matin là elle ne marcha. Elle se laissa tomber sur le bord d'une rive en se frottant les yeux et en baillant, puis en se frottant un peu le dos et les fesses, courbaturés par cette nuit sur le sol de pierre qu'elle n'aurait pas cru si dur. Se réchauffant des premiers rayons du soleil, Soïs sourit. Hum... mais si elle avait dormi dans une situation précaire, l'important était que le boucan des cuisiniers l'avait réveillée et que Le connétable Cobolte, ou n'importe qui d'autre d'ailleurs, n'avait remarqué sa maneuvre.
Au bout d'un moment, se penchant par dessus le rebord, la jeune fille s'aspergea le visage de l'eau du lac qui était d'ailleurs plutôt claire malgré le fait qu'elle soit d'origine pluviale. Ainsi débarbouillée, elle s'allongea sur le dos, prenant appui sur ses coudes, et décida de rester là quelques instants pour se reposer dans l'herbe terriblement moelleuse à côté des dalles de pierre. Elle devait aller travailler après, elle le savait. S'entraîner comme Cobolte le voulait, retourner chez Manfroy pour s'occuper de ses vaches - jeu qui se révélait très compliqué du fait qu'elle devait éviter ce dernier - ou bien encore se rendre utile, par quelque moyen que ce soit, au château ou ailleurs. Plus tard, quand elle aurait suivi les cours de dame Masielle, elle pourait sûrement ajouter à cette liste, soigner les blessés et les malades, même si la petite espérait qu'ils ne seraient point trop nombreux, car il serait fâcheux que la prestigieuse armée du Lac soit ainsi privée, même momentanément, de ses fidèles soldats.
Alors qu'elle se faisait ses réflexions, la jeune fille rouvrit les yeux en entendant un bruit de pas étouffés par l'herbe. Tournant la tête du côté où elle avait entendu le son, elle découvrit Breiz, la belle chevalière du Lac, qui chevauchait gracieusement Sombrelance, son noir cheval à la robe brillante, malgré son ventre prohéminent. Elle sourit. Malgré que la dame ait précisé avoir souffert la dernière fois qu'elle était monté sur le magnifique équidé, elle n'avait pu s'empêcher de recommencer. Soïs était à la fois inquiète pour elle mais heureuse aussi de la voir si bien, en harmonie avec son cheval et avec elle-même sûrement aussi. Son visage était si paisible que la petite ne pouvait pas même imaginer lui repprocher ce qu'elle faisait. En plus, ce n'était pas à elle de le faire. Se redressant en position assise, Soïs sourit et regarda, ou plutôt admira, leur lente progression.
Il lui semblait que le cheval et sa cavalière - ses cavaliers ? - ajoutaient encore à la beauté du paysage.

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Elle laissait le cheval marcher à sa guise. La brume et la rosée du matin étouffait le bruit des sabots de Sombrelance. Le brouillard montait lentement du lac. Perdue dans ses pensées, elle ne vit tout d'abord pas la jeune Soïs assise dans l'herbe humide.
Le palefroi s'arrêta devant la fillette et souffla des naseaux. Breiz sourit et se laissa glisser doucement au bas de sa monture.
Elle murmura, pour ne pas troubler le calme de la matinée:

Bonjour Soïs... Que fais tu là toute seule, si tôt? C'est Manfoy qui te fais des misères?

Elle sourit à la jeune fille, espérant l'inciter à se confier.

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Soïs sourit lorsqu'elle vit la belle cavalière s'arrêter devant elle. Elle tendit la main pour doucement caresser Sombrelance entre les naseaux. Puis d'un ton enjoué, elle s'exclama :

-Bonjour, Breiz !

Puis elle se releva souplement et, s'approchant d'elle, se mit sur la pointe des pieds pour lui faire un gros bisou. Soïs était heureuse de la voir, elle aimait beaucoup la future mère et elle se réjouissait toujours d'échanger ne serait-ce que quelques mots avec elle.
Avec un sourire gêné, elle secoua pourtant la tête lorsque Breiz lui demanda si c'était Manfroy qui l'amenait ici de si bon matin. Mais la cause, tout autre, était plutôt du genre difficilement avouable. De part un souci de fierté - sûrement mal placée d'ailleurs - d'abord, puis ensuite pour ne pas se faire gronder, Soïs décida donc de rien dire.

-Ben non... en fait c'est pas trop qu'il me fait des misères. C'est parce que... tu vois... je pars vite le matin... Un p'tit tour pour voir si les vaches vont bien - elles vont pas terribles d'abord mais bon - puis ensuite je cours jusque ici. Quand je me lève il fait encore nuit dehors tu sais ! Mais bon...

Soïs adressa un grand sourire à Breiz, totalement gênée de lui mentir, mais elle ne voulait pas trop que les chevaliers du Lac sachent qu'elle dormait bien souvent dans le château. Ben voui parce que une nuit chez dame Cali par ci, une nuit chez dame Masielle par là... Bref, la gamine ça la gênait d'aller dormir chez les gens. Elle préférait déranger personne. Puis bon quand il ferait plus doux elle pourait sûrement dormir dans les fossés ou même sur le bord du Lac, ça serait plus agréable pour son fessier surtout. Parce que l'herbe, c'est quand même autre chose que des dalles de pierre !

-Il est vraiment beau ton cheval. J'espère qu'il te fait pas mal quand tu montes dessus, et ni au bébé. Mais il a l'air très doux en tout cas...

La petite se plaça juste en face du cheval et le regarda dans les yeux en secouant son doigt en l'air sur sa droite.

-Toi, tu as pas intérêt à embêter Breiz, hein ? Il faut être gentil avec elle parce qu'elle va avoir un bébé. C'est comme chez vous, les chevaux, mais sauf c'est pas un poulain ça sera un mini-Breiz.

Après avoir fait ce sermon au cheval, la jeune fille se redressa en riant. C'est ce moment que son ventre choisit pour gargouiller. Ouf, qu'elle bonne idée elle avait eu là ! Soïs ne se départit pas de son sourire et regarda à nouveau Breiz.

-Si tu veux quand tu voudras arrêter de le monter, je pourais le rentrer aux écuries et lui donner à manger et le brosser et vérifier qu'il a bien tout ce qu'il faut. Comme ça tu pourais te reposer pendant ce temps. Il faut faire bien attention au bébé hein.

Soïs hocha gravement la tête, ce qui rendait assez étrange sur sa frimousse de petite fille. Puis elle se remit à sourire pour aller faire un câlin à Breiz, juste le temps de la serrer dans ses bras pour avoir un peu de tendresse, ce qu'elle n'avait pas avec le vioc.

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Breiz sourit à la fillette et écouta son babillage intense. Oui, la petite était pleine de vie, et elle affrontait les épreuves que la vie lui apportait avec un entrain qui... cachait ce qu'elle ressentait réellement?

Elle flatta l'encolure de Sombre et répondit à Soïs quand elle fit une pause pour reprendre son souffle.
Oui, ne t'inquiète pas, il ne me fait pas mal parce que nous n'allons qu'au pas. Je ne suis pas assez bonne cavalière pour faire mieux de toutes façons.

Elle sourit quand la jeune fille sermonna le palefroi. Puis elle la reçut dans les bras sans avoir le temps de dire ouf. Elle l'enlaça et la calina. Bien sur, elle avait besoin d'affection. Elle l'embrassa sur la tempe et lui sourit.

Tu as faim ma jolie? On va aller s'occuper de Sombrelance et puis nous irons à la taverne du château pour prendre le petit déjeuner, hein? J'ai un petit creux moi.

Elle glissa sa main dans la bride du palefroi et se dirigea lentement vers les écuries, sans lâcher la jeune fille.

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Soïs sourit lorsque Breiz lui proposa d'aller en taverne. Elle ne s'attendait pas à ça mais cela l'arrangeait bien. suivant Breiz, toujours sa main dans la sienne, elle sourit et aquiesça vivement.

-Oui, oui, je veux bien aller à la taverne après qu'on se soit occupées de lui. Ca ne me dérange pas du tout !!

Puis elle se mit à balancer ses mains tout en marchant, sourire aux lèvres. Elle était heureuse d'être au château.